LE MASSAGE SENSITIF

LE CORPS ET L'INCONSCIENT

Qui n 'a jamais entendu dire, au sujet de personnes se plaignant de maux plus ou moins divers."Il (ou elle) se plaint de son ventre (ou de ses migraines, ou de ceci, ou de cela), mais ça sepasse dans sa tête (ou "c'est psychique" ou "c'est inconscient")?
La psychanalyse est ici toutà fait dans son domaine. Elle a acquis quelques titres de noblesse, -elle vient d'avoir cent ansen 1995- et pourtant le problème reste entierQue faire face à un symptôme déterminé?Quand un mal est-il réel (lésionnel)? Quand est-il psychique (fonctionnel)? Et L 'INCONSCIENT ? C'est quoi? Est-il lui-même une réalité ou une vaste fumisterie ?
La psychanalyse est la science de l'inconscient. Cette notion est déjà un paradoxe, puisque par sa dénomination même. L'inconscient est ce qui ne peut être connu.L'inconscient n 'est pas signifié par ce qu 'il est mais plutôt par ce qu 'il n 'est pas. Ceci nepermet pas de le situer, mais seulement d 'émettre des hypothèses sur son contenu.Chercher ce qu 'il y a l'intérieur de l'inconscient est une tache impossible, car tout ce qui enserait connu n 'en ferait déjà plus partie et serait du domaine du conscient. Freud désignel'inconscient comme purement psychique, donc non localisable. Pourtant il place l'inconscientdans sa première "topique" (inconscient - pré- conscient - conscient) pour le localiser dans l'appareil psychique (du grec topos = lieu). Ce serait donc une topique utopique, un lieu nonlocalisable, hors de l'espace. En même temps ce lieu est localisable, car le corps en est ledépositaire (mais pas seulement le cerveau, son enveloppe le cortex ou le système nerveux).Qu 'y a t'il dans l 'inconscient?Cette approche n 'est pourtant pas vouée l'échec, car s 'il n 'est pas aisé d 'entrer dans l'inconscient, il est possible d 'étudier ce qui y entre et ce qui en sort. Ce qui entre dans l'inconscient, ce seraient:-Les complexes psychiques que selon Freud, un simple procédé hypnotique peut faireremonter au niveau de la conscience.-Les éléments oubliés, arrivés au- dessous du seuil de la conscience mais encorechargés de leur valeur et non disparus, dont l'expérience nous prouve qu'ils peuventdans certaines circonstances, revenir au conscient (par exemple il est bien connuqu'avec l'age, le vécu immédiat sort de la mémoire, alors que réapparaissent dessouvenirs de la petite enfance que l'on aurait cru oubliés.-Les éléments refoulés, soit pulsions censurées qui n'ont pas eu accès au conscient, soitoublis intentionnels que Freud nomme ?refoulement d ?un contenu pénible ?.-Les perceptions sensorielles subliminales qui n'ont pas reçu suffisamment d'intensité,mais qui peuvent dans certains cas franchir le seuil de la conscience (parconcentration, par sommations sensorielles, lorsque après avoir été enregistréesinconsciemment un impact postérieur leur accorde un certain intérêt...).-Des images psychiques qui n'ont jamais été conscientes (images mythologiques parexemple) et proviennent exclusivement de l'activité inconsciente que Jung situe dansune partie de l'inconscient commune à toute l'humanité, qu'il nomme "inconscientcollectif". Ce qui sort de l'inconscient, ce sont en particulier: - lapsus, actes manqués, -rêves, retours du refoulé, - émotions, abréactions (en quelque sorte la démarcheinverse de la psychosomatisation, c'est- à-dire le retour à la conscience d'élémentsprécédemment métamorphosés en symptômes).

La psychanalyse et la relaxation

La psychanalyse traite, traduit, interprète, ce qui sort de l'inconscient dont le rêve reste la"voie royale".Toutes ces "sorties" n'ont pas lieu à n'importe quel moment, mais plus particulièrementlorsque la censure, le refoulement, la pression psychique diminuent. Or cette pressiondiminue en corrélation avec la tension nerveuse et musculaire. C'est une des raisons pourlesquelles, en psychanalyse, le patient est installé confortablement, que ce soit, suivant lesécoles ou les analystes, sur un divan ou dans un fauteuil. C'est aussi une des raisons pourlesquelles la relaxation sous toutes ses formes peut devenir un moyen de laisser s'exprimerl'inconscient. Je dis bien "laisser s'exprimer', mais pas forcément "écouter" ou encoremoins "traduire". D'ailleurs si dans la plupart des méthodes de relaxation nous observonsdes possibilités d'émotions, ces techniques ne se soucient pas de les interpréteranalytiquement, d'autant que la relaxation physique et psychique étant souvent liées.., etobtenues..., leur objectif est de ce fait atteint, l'émotion étant souvent considérée commesalvatrice (expulsion de tensions...). Il «en reste pas moins qu 'une voie toute aussi royaleque celle du rêve s'offre à nous. Au "retour du refoulé codé" que constitue le rêve, au"retour du refoulé verbal". Le préconisé par la Règle Fondamentale de la Psychanalyse("L'analysé est invité à dire ce qu'il pense et ressent, sans rien choisir et sans rien omettrede ce qui lui vient à l'esprit, même si cela lui parait désagréable à communiquer, ridicule,dénué d'intérêt ou hors de propos") nous pouvons ajouter le "retour du refoulé physique"qui accompagne la re-métamorphose du psychosomatisme. Cette voie est d'autant plusintéressante que, malgré la "règle fondamentale ", il y a toujours une censure qui fait quetout n'est pas toujours dit. Ceci parce que nous sommes conditionnés depuis notre pluspetite enfance, à biaiser avec le langage :ainsi l'éducation n'enseigne-t-elle pas à la fois à l'enfant qu'il faut toujours dire la vérité, etaussi qu'il faut toujours être poli. Or précisément, être poli, c'est ne pas dire la vérité, nepas dire ce que l'on pense, mais dire ce que ladite politesse nous dicte. Ainsi ce petitbonhomme de quatre ans qui ne voulait pas dire bonjour à sa grand-mère. et qui répondaiten toute franchise à son père: "Je ne veux pas lui dire bonjour parce que c'est un poison".Et de recevoir une gifle pédagogiquement appliquée, entraînant de la part du bambin uneexplication toute aussi franche que lumineuse, manifestant de plus son aveugle adhésion àl'opinion paternelle : "Mais papa, c'est toi qui le disais tout à l'heure dans la voiture". D'oùune deuxième gifle toute aussi pédagogique, pour apprendre que malgré la consignenuméro un, toute vérité n'est pas bonne à dire.Le massage sensitif.Le corps, lui, n'est pas habitué à biaiser. Lorsqu'il a la possibilité de s'exprimer, il le faitspontanément. à la manière du bambin qu'il est resté, car nous avons tous en nous-mêmele petit enfant que nous avons été, comme l'arbre garde en son sein le petit arbuste qu'ilfut, comme la poupée russe recèle toute sa série de poupées, de plus en plus petites. Noussommes ainsi, c'est d'ailleurs ce qui rend la "régression" possible.Comme la libre expression verbale est préconisée en psychanalyse, la libre expressioncorporelle est de règle en Massage Sensitif. Elle découle d"une transmission spécifique de"tension-détente", qui entraîne outre un état modifié de conscience, une ouverture ducorps à une communication jusque-là réservée à notre seule intellectualité psychiqueconsciente.Cela ne veut pas dire que le corps soit l 'apanage de l 'inconscient et que ce que dans notreunivers occidental nous situons dans la tête soit le domaine du conscient : dans le corps ily a du conscient et de l'inconscient, et dans la tête il y a du conscient et de l'inconscient,Mais cela signifie que nous avons plusieurs instances en nous et que comme Freud l'a souligné, la névrose découle d 'un désaccord entre deux parties de nous-même, désaccordque peut résoudre le dialogue, la dialectique dirait Jung, entre le conscient etL’inconscient. C 'est encore une des démarches assurées d'une manière originale par leMassage Sensitif.Le corps est-il sujet ou objet?Le verbal est utilisé en psychanalyse, comme en Massage Sensitif. Mais en M.S., viennents'ajouter les données fournies par le non-verbal, ce qui permet d'avoir un matériel d'unerichesse incontestablement plus grande, comme nous en verrons plus loin un exempleavec le cas de Mélanie. Le corps peut en effet être considéré comme un partenaire à partentière. A condition certes de savoir l'écouter et le comprendre.Longtemps, le corps a été désigné comme un objet qu'il fallait dresser, contraindre,soumettre. Ce n'était pas une partie de l'homme, ou alors une partie répugnante, honteuse,sujette à tous les maux et à tous les vices, alors que l'esprit était la partie noble,représentative, seule digne de confiance.En occident, la religion a longtemps transmis cette idée, au point que l'auto flagellationétait devenu un rite de purification. Dieu était alors représenté comme on immensehomme barbu, assis sur son trône, au milieu des cieux. Puis s'est répandue l'idée quel'homme étant fait à limage de Dieu (son âme ou son corps ?), le corps était de toute façonune création divine, et le négliger devenait une façon de négliger une oeuvre de Dieu...voire Dieu lui-même (voici mon sang, voici mon corps...). Le corps en était-il devenu plussaint pour autant? Pas forcément, car au lieu (le l'unité qui aurait pu résoudre les névroses(supposées résulter d'un conflit conscient inconscient qui eut pu être résolu par leuraccord), intervenait une nouvelle division du corps que le langage familier situait commeau-dessus et au dessous de la ceinture, avec (l'anatomie ne transcrit-elle pas lesconvictions sociales) dans cette zone, sous le sacrum ( "l'os sacré", celui qui était gardépour le dieu en ex-voto), la zone "honteuse", avec le nerf honteux, proche des "maladieshonteuses ", cachées maintenant sous le sigle plus prude de M.S.T. (...de là à en déduirequ'en ce temps-là la ceinture se portait non à la taille, mais passait plus bas entre le sacrumet le coccyx...ce que d'aucun appellent d'ailleurs la "taille basse ?..).Pourquoi laisser parler le corps?Certes pas pour des raisons philosophiques ou religieuses, mais parce que, que nous levoulions ou non, tout passe par lui. Notre équilibre physique et notre équilibre psychiquesont liés. Une âme saine dans un corps sain reste un facteur d'équilibre. Pas plus qu'il n'estpossible de payer avec le côté face d'une pièce sans donner aussi le côté pile, il n'estpossible de dissocier notre entité sans engendrer un désordre. Notre unité physique etnotre unité psychique, et notre accord physique psychique sont des facteurs de solidité. Lephysique n'est pas plus que le psychique. Le psychique n'est pas plus que le physique. Lasolidité de leur alliance est à la mesure du plus faible d 'entre eux nous avons donc besoinque les deux soient forts. Ceci ne veut pas dire musclés, mais que chacun des deux ait voixau chapitre, puisse donner son avis, et que ce ne soit pas toujours le même qui soit asservià l'autre. Quel que soit l'autre, c'est l'ensemble qui s'en trouverait affaibli. Le corpsn'aurait-il pas son mot à dire ?Mémoire du corps.Il semble que, bien qu'ayant vécu les mêmes événements, le psychique et le physiquepeuvent avoir des réactions différentes. Ils ont aussi des mémoires différentes, plus oumoins fidèles, qu'il est bon de savoir confronter. Ainsi Mélanie, jeune femme de 26 ans, aquitté ses parents à 18 ans et entrepris depuis deux ans une psychanalyse avec un de mesamis psychiatre. Elle se présente comme désirant faire une psychothérapie corporelle,avec l'accord de son analyste, tous deux ayant constaté que leur travail stagne depuisquelques temps. De son histoire elle précise, entre autres, qu'elle a été violée par son père â l'âge de douze ans et qu'elle n'a pu s'en remettre. Lors de la première séance de massage,Mélanie est inquiète et sa respiration est irrégulière. Après un massage de la nuque et desépaules, lors du passage sur les bras, elle éclate en sanglots et continue ses pleurs jusqu'àla fin du massage. Elle s'explique alors: "C'est incroyable, lorsque vous avez touché monbras droit (je touchais les deux bras à la fois, mais seul le droit s'est senti concerné), jevous ai associé à mon père et j'ai réalisé que MON PERE NE M'A JAMAIS TOUCHÉE.Seulement une fois quand j'avais douze ans, il m'avait prise par le bras et j'avais tellementenvie qu'il me serre contre lui et qu'il me câline que j'ai ressenti son contact comme unebrûlure et je me suis enfuie. Je viens de revivre ce moment et je réalise qu'il n'a pas pu mevioler puis qu'il "NE M‘A JAMAIS TOUCHÉE ". En quelque sorte. le bras avait gardéune mémoire du vécu, alors que ce que nous situerons comme psychique avait gommé lasituation, jusqu'à imaginer (dans le sens analytique de voir, "mettre en image") à partir durésultat obtenu ce qui avait pu se passer et â plaquer une problématique de viol (comme sicomme cette explication pouvait pour le mental de cette jeune fille être la seuleexplication possible compte tenu de la réaction extrême qui s 'en était suivie) qui,suffisante et rassurante pour le Moi (la faute incombe à l'autre) avait joué le rôle de l'arbrequi cache la forêt (sans tenir compte de bénéfices secondaires possibles parmi lesquels parexemple. pour l'inconscient, la suppression de la frustration précédente : j'ai envie qu'il metouche, qu'il me serre contre lui...) Autres remarques : il n'a pas été question, dans lerapport de Mélanie, de son bras gauche, alors que celui-ci avait reçu les mêmes sensationsque le bras droit : ceci car ces sensations n'ayant pas été chargées d'affect, elles sontrentrées dans le cadre général du massage, dans le fond général d'où la sensation chargéed'affect a pu émerger comme une forme. Le corps a tout de suite fait la distinction, alorsque la cogitation ne le pouvait pas. Ne sachant distinguer la forme du fond (car le souvenirdu toucher du bras droit était effacé de la mémoire psychique), manquant des élémentsnécessaires, le psychisme seul n'avait pu se mettre face au problème : le manque deprésence, de toucher de la part du père. En somme, la solution trouvée au niveauinconscient devenait une formation réactionnelle (à l'image du Renard de la fable quitrouve les délicieux mais inaccessibles raisins : trop verts et bons pour des goujats). Laformation d'un symptôme.Nous pouvons considérer un symptôme psychosomatique comme un mécanisme dedéfense du Moi, forgé par l'inconscient qui croit trouver une réponse pour soulagerl'esprit.L'inconscient est tout puissant, mais il n'agit pas forcément de façon adaptée. Il décide cequ'il croit bon, mais ce n'est pas toujours une bonne solution. Toujours dans les fables deLa Fontaine, nous voyons un ours écraser la tête de son maître vénéré.., et endormi. Unemouche posée sur son nez risquait de le réveiller : la seule solution trouvée par Fours futde prendre une pierre... et d'écraser la mouche.Il y a d'autres mécanismes de défense du Moi, mais nul ne les choisit délibérément. Mêmela localisation du symptôme n'est pas due au hasard, mais nous ne nous en rendons compteque lorsque nous en connaissons la signification. Cependant, ce mécanisme de défense duMoi semble dominer lorsque le sujet a peu ou pas de possibilités d'exprimer etd'extérioriser ses sentiments ou ses émotions.Les psychosomatisations sont le transfert sur le corps de troubles ou sentimentspsychiques. Breuer et Freud ont constaté vers 1895 les premiers cas depsychosomatisation chez des hystériques, d'où le nom de conversion hystérique quisemblait caractéristique. Mais des somatisations se retrouvent chez des personnes quin'ont pas de structure hystérique. En fait, si les psychosomatisations sont le transfert sur lecorps de troubles ou sentiments psychiques, nous pouvons en dénombrer trois sortes:-les expressions émotionnelles, qui affectent tout un chacun (la peur dilate les pupilles),

-- les troubles fonctionnels qui sont la manifestation symbolique de troublespsychiques,-- les syndromes lésionnels (troubles organiques : il y a lésion d'un organe).J'ai donné à la deuxième catégorie le nom de psychosomatisme.Quand un symptôme est il d'origine psychique?Il n'est pas toujours facile de le déterminer : voici par exemple deux cas où unesomatisation semblait admise : L'un, celui de Valérie, infirmière dans un service degynécologie. Elle est sujette depuis quatre mois à des infections vaginales et a été enconsultation dans un autre service; antibiogramme et traitement n'aboutissent à rien. Lemédecin en conclut que c'est psychosomatique. Elle est examinée dans son propre service,et la même conclusion s'impose. Valérie me rencontre pour prévoir une psychothérapie.Pensant que l'analyse peut résoudre ses problèmes : au cours de l'entretien et suite à uneobservation fortuite, une de mes questions fait tilt : depuis cinq mois, suite à une chute deski, elle ne pouvait faire pivoter son bassin et aux toilettes elle s'essuyait en glissant samain entre les cuisses, entraînant des germes fécaux vers son vagin : elle est infirmière,elle travaille en gynécologie, elle est très au courant de ces problèmes et pourtantl'évidence ne lui est pas apparue avant ma question. Il lui suffira de s'essuyer commeauparavant pour que ses infections disparaissent.Autre cas, celui de Basile, pasteur, qui désire entamer une analyse, car il est régulièrementtenté par le diable. Il s'explique en précisant, ce qu'il n'a encore osé dire à personne, qu'il ades difficultés à tenir son voeu de chasteté, car tous les matins au réveil, le diable luiprovoque une érection qui persiste un certain temps et le fait se centrer sur son pénis.Lorsque je lui indique que l'érection matinale est normale chez tout homme, il cadrebeaucoup mieux ce qui lui arrive,,, et le diable disparaît aussitôt de sa vie. Pour Valériecomme pour Basile, tous deux convaincus de l'origine psychique de leurs troubles etcroyant en avoir la preuve, une psychothérapie était inutile. Par contre, les cas inversesexistent aussi, et nombreux sont les médecins qui rencontrent des personnes qui veulentabsolument que leurs troubles ne soient pas psychiques, souvent par méconnaissance dupsychisme et pensant que ceci ne concerne que les fous... Il y a en pharmacie, pour cespatients, des médicaments neutres, sans principe actif, des placebos. Mais est-ce lasolution à long terme?Comment s'en rendre compte? Une observation de son propre comportement est nécessaire : si un symptôme persiste ouapparaît régulièrement et que ce ne soit pas physiologique (le soir au coucher, après uneffort, après les repas...), il y a des chances pour que ce soit organique. Si le symptômen'apparaît qu'à certains moments déterminés (lorsque je me prépare pour aller voir monpère ou pour aller à un examen, quel que soit le jour ou l'heure, lorsque je dois signer unchèque et qu'à ce moment une violente douleur me l'empêche..., il y a des chances pourque ce soit psychique (fonctionnel). Dans le doute, il est souvent préférable de procéder àdes examens médicaux pour éliminer les cas où un simple médicament pourrait toutrésoudre sans problème. Ceci dit, le moral garde toujours son influence, et il est toujoursbon de le préserver. Le physique et le psychique sont intimement liés, c'est cela qui fait àla fois notre richesse et notre complexité.Claude Camilli Article paru dans « D'âmes et d'hommes » n° 5 en automne 1995